Droit de réponse

Publié le par Christiane

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Droit de réponse des comités de défense de la démocratie et de soutien au président Marc RAVALOMANANA face aux désinformations du communiqué de Leader Fanilo, et du communiqué de la Maison de Madagascar Bordeaux à l'intention de la communauté internationale
 
Droit de réponse : A l’intention de la Communauté internationale

La communauté internationale à Madagascar n’a pas à être accablée : c'est un coup d'État (Putsch) ; SEM le Président de la République Marc Ravalomanana n’a jamais démissionné.

Face à la démagogie et à la désinformation du régime actuel et de certains partis politiques et de leurs médias, étant donné que toutes les radios et les télévisions de l’île sont censurées actuellement, les comités de soutien de la Démocratie, de la Constitution et du Président Marc RAVALOMANANA tient à expliquer pourquoi  toutes les Organisations internationales et tous les grands États du monde sans exception, notamment l’ONU, les États Unis d’Amérique, l’Union Européenne entre autre la France, l’Union Africaine, la SADEC, etc., dénoncent sévèrement le coup d’État à Madagascar.

Suite aux diverses négociations amiables menées par la Communauté internationale et la FFKM pour instaurer la paix et la réconciliation entre le Président Marc Ravalomanana et les partisans putschistes d’Andry Rajoelina, la communauté internationale s’est attelée à chercher d’une manière laborieuse un terrain neutre telle que la préparation d’une Assise nationale et d’un référendum national basé sur la reconnaissance de la politique MAP du Gouvernement.

Malheureusement, toutes les solutions de crise formulées et émises par la Communauté internationale, le FFKM, et le Gouvernement du Président Marc Ravalomanana ont été réfutées par Andry Rajoelina et consorts.

Pour préserver l’unité nationale, et respecter le choix démocratique du peuple, le président Marc Ravalomanana a décidé de donner les pleins pouvoirs à un Directoire militaire par le Décret 2009/ 239 du 17 mars 2009, ceci sur des ordres de missions bien précis, à savoir :

« - Le Directoire Militaire a pour mission de :
1.    Organiser les Assises nationales aux fins de discuter et d’élaborer les modifications éventuelles de la Constitution
2.    Préparer la révision du Code électoral
3.     Préparer la loi sur les partis politiques
4.    Organiser les élections qui s’imposent dans les délais n’excédant pas 24 mois »
Il est bon de savoir que selon la loi, une démission doit être constituée par un acte formel et précis. Or, le président Marc Ravalomanana  n’avait jamais fait d’acte de démission, ce qui explique qu’il n’a jamais songé à démissionner en tant que Chef de l'Etat. 

Quoi qu’il en soit, le Président Marc Ravalomanana n’a seulement délégué qu’une partie de ses pouvoirs à un Directoire militaire qui doit présider cette mission bien précise.

Le pouvoir que la HCC (Haute Cour Constitutionnelle) et le Directoire militaire a transféré à Andry Rajoelina n’a aucune valeur juridique et aucune crédibilité, suite au kidnapping à l'église catholique EKAR (Antanimena) et aux pressions « terroristes » qu’ont subies les membres de la HCC, ainsi que les officiers (les plus anciens dans le grade le plus élevé, toutes armes confondues) et le FFKM (Confédérations des Eglises Chrétiennes de Madagascar), notamment le Pasteur de la FJKM censés élaborer le dispositif du Directoire militaire.
Il est donc clair que la façon dont s’était déroulé le coup d’Etat à Madagascar était inacceptable pour la Communauté internationale sur le volet constitutionnel et des droits de l’homme.
Il est clair pour la Communauté internationale, que ce coup d’Etat est illégal et tâché de violences.
La Communauté internationale a surtout pointé du doigt le non respect des négociations de  la Communauté internationale au "Hintsy", le non respect des Ray aman-dReny, entre autre le Chef de l’Etat Marc Ravalomanana,  et la violation quasi permanente des Protocoles et des Lois internationales par les mutins, ayant comme instigateur Andry Rajoelina et consorts.

Ce coup d’Etat qui est un non respect flagrant de la Constitution malgache et de la Démocratie, bafoue les Droits de l’Homme, bafoue la Sagesse malgache et bafoue les valeurs morales universelles…
Par voie de conséquence, c’est pour cette raison que la Communauté internationale n’a jamais voulu reconnaître la légitimité de la présidence de Andry Rajoelina en tant que président de la Haute Autorité de l’Etat, et c’est pourquoi cette communauté n’a pas assisté à sa cérémonie d’investiture et ne l’a pas cautionné...
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